Environnement
L’architecture est un art de la transformation de notre environnement. A ce titre notre responsabilité en matière environnementale est majeure. L’empreinte carbone de nos projets est considérable et chaque décision constructive emporte un processus radical d’extraction, de transformation, de production et de mutation matérielle et sociale. Cette responsabilité nous engage, elle implique une attention renouvelée non seulement sur les manières de construire mais également sur le devenir des bâtiments, sur leurs temporalités et leurs fonctionnalités en interrogeant la programmation présente et en devenir.
L’architecture est un art de la transformation et aujourd’hui plus que jamais nous devons nous préoccuper de la provenance des ressources, de leur empreinte environnementale autant que de leur optimisation. Cette transition doit se faire de manière réaliste et sans angélisme, sans bannir la densité, la verticalité, la superposition et la complexité, et surtout sans tarir la production des composantes indispensables à la ville : logements, équipements, espaces de travail, lieux de production, lieux de stockage, infrastructures… Pour accompagner cette croissance raisonnée, notre responsabilité d’architecte-ingénieur repose sur une utilisation optimisée de la matière, une attention pour les ressources et la rareté des gisements, le développement de structures plus durables dans le temps et la recherche de combinatoires matériautiques. Ainsi, il n’existe pas dans notre démarche de matériaux à priori, mais un ensemble de possibles qu’il nous appartient d’utiliser, de mixer dans une recherche d’optimisation en accord avec l’usage, le site et la narration du projet en adaptant les solutions constructives aux situations et aux sollicitations spécifiques. Notre attention pour la structure, les enveloppes comme composantes primitives de l’architecture s’accompagne d’une affection pour une mise à nu, un minimalisme militant plus qu’esthétisant, pour aller à l’essentiel et limiter l’apport de matière superflu.
Il est par ailleurs essentiel de développer des stratégies autour de la performance des enveloppes, de l’économie et de la récupération de l’énergie. Ce travail s’appuie sur la mise en œuvre de dispositifs constructifs bioclimatiques. Il s’agit de qualifier l’enveloppe en fonction des orientations, de chercher à profiter des apports solaires ou au contraire de s’en préserver, d’utiliser l’inertie des matériaux, de tirer profit de la vapo transpiration des végétaux, de ventiler naturellement… Il nous revient de nous intéresser à l’ensemble des dispositifs architecturaux qui règlent la relation au dehors, aux éléments extérieurs, qui caractérisent l’épiderme du projet et sa capacité à créer un confort adapté aux différents usages et en prise sur les conditions climatiques. C’est par la nature de cet échange, modélisable, mesurable et quantifiable entre l’intérieur et l’extérieur, par la morphologie du bâtiment, par la qualité des ouvertures et des orientations, que le bâti sait tirer profit des éléments naturels pour diminuer les apports techniques et énergétiques.
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